Glucose

Le nuage mangeur d'étoiles

Dimanche 26 septembre 2010 à 11:34

Je ne sais pas quoi faire. C'est douloureux, douloureux, douloureux. J'atteins des sommets et je redescends six pieds sous terre. C'est fort et puissant. Je n'ai jamais été aussi heureuse, jamais aussi triste. J'aurais passé des nuits entières à le regarder, à ses cotés, à promener mes doigts sur sa peau. Je ne peux pas oublier, je n'avais jamais vécu ça. Il y a des personnes qui nous marquent, qui laissent une empreinte sur nous, et il fait indéniablement partie de ces gens-là. Je ne sais pas quoi faire. Je comprends, mais je n'arrive pas à réfléchir. La distance tout ça, c'est trop dur. J'ai besoin de sa présence, je ne peux pas l'aimer à moitié. Je suis comme ça. Il faut que je me perde pour ressentir, pour être moi. C'est destructeur mais je ne peux pas m'en passer. Et qu'est-ce que je vais faire s'il me quitte? Je ne veux pas des bras, des baisers d'un autre. Je ne sais pas quoi faire. Le bonheur me rend jolie. La tristesse maquille mes yeux. Je ne veux que lui. Je ne sais pas quoi faire.

Mercredi 7 juillet 2010 à 15:20

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L'expo de Ben à Lyon était drôlement bien. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi grand et d'aussi prenant. Aujourd'hui c'est l'ennui. Les copines passent l'oral de français pratiquement toutes aujourd'hui, dans différents lycées, c'est calme chez moi, il n'y a personne à la piscine. Ca fait du bien de pouvoir trainer, rêvasser, ne pas se coiffer, s'habiller n'importe comment. J'aime bien ne rien faire en fait. Je vais partir à Montpellier la semaine prochaine, lundi surement, chez mes grands-parents. Je ne sais pas pour combien de temps. 2 semaines peut-être. La plage, la piscine, le sud, j'ai envie. Tant pis pour les soirées que je manquerais. Je me rattraperais en août, après la bretagne. Ce soir il y a l'expo de T., ma prof de peinture, avec un sculpteur russe aussi. J'ai hate.

Jeudi 1er juillet 2010 à 16:26

J'ai envie d'écrire, mais je ne sais pas quoi écrire. J'ai passé mon oral de français. Je m'en suis plutôt bien sortie. En fait j'ai relativement bien réussi toutes mes épreuves de bac, enfin je pense. On verra les notes. La chance était de mon coté parce que je n'avais quasiment pas révisé. Je suis le genre de personne qui énerve tout le monde parce que j'ai de bonnes notes en ne faisant rien. Je suis une grosse flemmarde. Mais patience, je sais que ça me retombera dessus un jour où l'autre, comme tous ceux à qui la chance sourie. Le vent tourne c'est bien connu.

Je suis donc officiellement en vacances, même si dans ma tête je le suis déjà depuis au moins deux semaines. Nous sommes le 1er juillet. Il me reste deux mois à ne rien faire. J'ai envie de faire de la peinture, je vais voir s'il n'y a pas des stages près de chez moi. J'ai envie de progresser, de dessiner. En fait j'aimerais bien faire comme ceux qui dessinent des portraits au bord de la mer, en soirée. Ca me rappelle l'Espagne, quand on se baladait le soir, il faisait bon, il y avait de l'animation et des peintres dans les rues. Mais en même temps, je ne sais pas si j'aimerais m'afficher comme ça, et puis de toute façon, je ne dessine pas assez bien pour ça.

 
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Lundi 28 juin 2010 à 16:42

"Une vie longue et passionnante, mais plus passionnante que longue" c'est ce qu'il nous souhaite. Vivre ses passions, et vivre avec passion. C'est tout bête mais j'aimerais ne jamais oublier ça. Le graver dans ma tête. C'était un des professeurs que j'ai le plus aimé, qui m'a le plus apporté.

J'y ai cru, vraiment. Quelle idiote. Je réalise qu'il n'est finalement qu'un inconnu. Je pensais avoir trouvé quelqu'un d'aussi passionné que moi, quelqu'un qui me permettrait de réaliser mes rêves, vraiment. Wilde a dit en parlant des folies que ce sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. S'il te plait. C'est à cause de cette fille que je n'arrive pas à detester. A-t-il seulement dit ça parce qu'il savait que c'était ce dont j'avais besoin pour être heureuse? Ambiguité. Je ne sais pas quoi penser. Je ne veux pas d'une vie morne, pas pour l'instant du moins, je veux de l'aventure, des émotions et de l'improvisation. Il a dit qu'il serait mon compagnon d'aventure, qu'il ne me lacherait pas. Je doute. Je le voyais comme un garçon presque parfait, avec des défauts pardonnables mais je crois que je me trompe.

Je n'aime pas me rendre à l'évidence, mais il était mon idéal. Et je me rends compte que je me suis peut-être trompée. J'ai toujours eu besoin d'admirer certaines personnes, des filles, des garçons, des jeunes, des moins jeunes, parce qu'ils osent être ce qu'ils sont, parce qu'ils sont spéciaux malgré eux, parce qu'ils sont tout ce que je ne serais jamais. Mais je dois dire que quand un de mes idéaux baisse dans mon estime, et bien c'est terrible. J'ai presque l'impression de tromper sa copine, à force d'échanger autant de messages, de le connaître presque par coeur. Heureusement que je ne le vois pas souvent. Même si j'en meurs d'envie. Je suis un paradoxe à moi toute seule. Je ne sais pas si j'aimerais qu'il se passe quelque chose cet été. Au fond, si, mais je sais que ça se terminera mal.

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